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Caligula

Albert Camus

  • Mise en scène, scénographie : Alain Grand
  • Assisté de : Serge Castella
  • Décor : Jean-Marie Mathey
  • Lumières : Marc Boyer
  • Costumes, habillage : Linda Guenin
  • Maquillages : Marie-Luz Garcia
  • Graphisme publicitaire : Lucien Roussy
  • Régie générale : Yobby Gigandet
  • Univers sonore : Yannick Neveu
  • Photographe plateau : Jean-Pierre Telley
  • Captation : Mathieu Brulhart
  • Musique : György Ligeti, Peter Eötvös, Armand Amar
  • Technique : Yobby Gigandet, Thomas Roulin, Romano Marco, David Perrey, Nesrine Maiz
  • Accueil : Gonzague Quiquerez, Cyril Metzger, Sylvain Grangier, Elodie Colonello, Rozenn Derré
  • Coproduction : Collège du Sud, Théâtre du Latécoère, CO de la Gruyère
Jeu :
  • Guillaume Dreyer
  • Alix Verdillon
  • Thomas Roulin
  • Jérémie Veuthey
  • Frédéric Turrian
  • Laetitia Dutheil
  • Julien Mossu
  • Joann Taylor
  • Kristen Ségolène Edzoa Biloa
  • Caroline Lettré
  • Maja Djukic
  • Obrian Herzig
  • Bryan Corbaz
  • Cassandra Melika Savin
  • Romain Borcard
  • Naeli Bapst
  • Marie Ruffieux

Synopsis

N

ée d’une première écriture en 1938, la version de Caligula que nous connaissons, ou du moins que certains ont étudiée au collège, a été présentée la première fois en 1945 et s’inscrit dans la trilogie de l’absurde de l’auteur. Inspiré de l’oeuvre de l’historien latin Suétone, Caligula met en scène le destin d’un empereur qui suite à un deuil, découvre que : «ce monde, tel qu’il est fait, n’est pas supportable… les hommes meurent et ne sont pas heureux». Détenteur du pouvoir absolu, le jeune Caius va oeuvrer à nier cette vérité. Poursuivant une logique implacable, pétri de mépris et de colère contre lui-même et ses prochains, sa course vers l’impossible l’entraînera vers sa propre fin…

L'auteur

A

lbert Camus n'a pas connu son père et a passé son enfance avec sa mère en Algérie. Sa santé (tuberculose) ne lui permet pas d'accéder à une carrière universitaire. Après une licence de philosophie, il devient journaliste engagé (parti communiste et Alger-Républicain), puis fut résistant.

D'une courte adhésion au parti communiste (1935-1936), Albert Camus retire une méfiance de l'endoctrinement et la certitude que la stratégie politique ne doit jamais prendre le pas sur la morale. En 1943, il rencontre Jean-Paul Sartre et travaille avec lui au journal "Combat". Leur complicité intellectuelle durera jusqu'à la publication de "L'homme révolté", en 1951, Albert Camus refusant la conception marxiste de la révolution qui légitime l'utilisation de la violence et dénonçant les perversions de 1789 et 1917.

Albert Camus élabore une philosophie existentialiste de l'absurde résultant du constat de l'absence de sens à la vie. La prise de conscience de cette absurdité doit être considérée comme une victoire de la lucidité sur le nihilisme qui permet de mieux assumer l'existence en vivant dans le réel pour conquérir sa liberté. L'homme peut ainsi dépasser cette absurdité par la révolte contre sa condition et contre l'injustice.

Albert Camus met à profit son talent d'écrivain pour diffuser sa philosophie en adaptant la forme au sujet. Le roman symbolique et l'œuvre théâtrale sont utilisés comme moyens d'expression pour les idées et les doutes. "La Peste" (1947) est récit symbolique du nazisme qui envahit une ville. Albert Camus se tourne vers un humanisme sceptique et lucide pour lequel il convient avant tout d'être juste. Il est prix Nobel de littérature en 1957 et meurt dans un accident de voiture.

Captation du spectacle